La Souveraineté Alimentaire est le droit des peuples à une alimentation saine, dans le respect des cultures, produite à l’aide de méthodes durables et respectueuses de l’environnement, ainsi que leur droit à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles. Elle place les producteurs, distributeurs et consommateurs des aliments au cœur des systèmes et politiques alimentaires en lieu et place des exigences des marchés et des transnationales. Elle défend les intérêts et l’intégration de la prochaine génération. Elle représente une stratégie de résistance et de démantèlement du commerce entrepreneurial et du régime alimentaire actuel. Elle donne des orientations pour que les systèmes alimentaires, agricoles, halieutiques et d’élevage soient définis par les producteurs locaux. (…) Elle garantit que les droits d’utiliser et de gérer nos terres, territoires, eaux, semences, bétail et biodiversité soient aux mains de ceux et celles qui produisent les aliments. La souveraineté alimentaire implique de nouvelles relations sociales, sans oppression et inégalités entres les hommes et les femmes, les peuples, les groupes raciaux, les classes sociales et les générations. Declaration de Nyéléni 2007
Autres documents[[Liens vérifiés en mars 2019]]
- Michel Pimbert, Souveraineté Alimentaire et systèmes alimentaires autonomies, IIED 2010
- La Souveraineté Alimentaire: un droit pour tous, La Via Campesina, Déclaration de 1996
- AA.VV., Notre monde n’est pas une marchandise. Priorité à la Souveraineté Alimentaire des peuples, La Via Campesina 2003